Non, nous ne songeons pas à inscrire au rang de favori ce géant (plus d’un mètre 90) qui répond au doux prénom de Marie-Ange, et qui, en 2017, s’affirma à la dixième place d’un TPCL remporté par Maël Guégan, tandis qu’Alan Riou, par manque de flair, perdit une épreuve qu’il survola l’an dernier. Pourtant, nous ne sous-estimons pas Marie-Ange Renault, deuxième de la récente Flèche d’Armor et souvent placé en ce début de printemps. Il nous arrive dans une équipe Côtes-d’Armor-Marie-Morin-Véranda-Rideau, à l’allure internationale. Elle comporte deux Israéliens, Ido Bear et Itamar Einhorn, et le fils du champion cycliste irlandais, Stephen Roche, Alexis, le jeune frère de Nicolas. Nous demandons néanmoins la confirmation de la valeur de nos visiteurs.
Alan Riou ayant filé chez les pros, en compagnie de son comparse Thibault Guernalec, il est difficile d’extraire un favori indiscutable dans cette liste actuellement riche de 126 engagés. Devant cette bouteille à encre, nous avons choisi de mettre en pole position Maxime Renault, le nouveau maître à courir du Team Fybolia Locminé, vainqueur, le mois dernier, de Manche Atlantique et du Souvenir Louison Bobet, de grandes références. S’il se contente de jouer les capitaines de route, Adrien Rimasson, vainqueur d’une épreuve des Plages Vendéennes, pourrait le suppléer.
Le Team Pays de Dinan à la recherche de nouveaux talents ?
Victor Guernalec a épaté Le Folgoët en gagnant la course du 17 mars. Il redécouvrira la basilique samedi soir dans des conditions moins aisées. La tâche des jeunes de la formation dinannaise s’annonce périlleuse et, malgré le talent d’Alain Boileau et de Florentin Lecamus-Lambert, il est difficile de parier sur leur victoire lors du contre-la-montre par équipes, sur laquelle régnaient leurs prédécesseurs. Leur coéquipier, l’expérimenté Stephen Guével saura les motiver.
Le danger viendra de Loire Atlantique et d’ailleurs…
Parmi les équipes qui viennent de l’extérieur à notre région, nous pensons que l’UC Atlantique possède de solides arguments. Son trio de jeunes ne quitte pas les avant-postes depuis le début de la saison, Damien Ridel comme Louis Barre et Antoine Benoist (7ème et 8ème du Bousquet). Que dire des Normands et des Vendéens ? Si leurs noms sont moins familiers en Bretagne, de véritables pépites se glissent dans leurs équipes. Attention aux inconnus ! Le TPCL 2019 se présente très ouvert, avec un plateau alléchant. Notre présentation ne constitue qu’un coup de râteau dans un lot de prétendants dont nombre d’entre eux nous auront échappé. Mais tout le charme de cette édition qui fleure le renouveau réside dans l’importance de l’offre, ce qui justifie notre indécision.
Daniel Kerh